ANNA WANS — Une histoire de grâce. Une histoire vraie.

Créer Anna Wans, ce n’est pas le rêve glamour d’une fille tombée amoureuse des tissus. C’est un appel. Un besoin viscéral. Une réponse à une voix intérieure qui disait : “Tu dois continuer l’histoire.”

 

Je n’ai pas grandi avec des contes de fées. J’ai grandi avec des prières.

Ma grand-mère, c’était la force douce. Celle qui tenait sa famille debout sans jamais hausser le ton. Sa vie n’a pas été facile, mais elle priait. Elle croyait. Elle aimait. C’était ça, son pouvoir.

Et c’est ça, que je porte aujourd’hui dans chaque pièce Anna Wans.

Son héritage, c’était invisible. Et pourtant, c’est ce qui pèse le plus lourd dans ma vie : la foi, la dignité, la compassion, la grâce.

Pas celle qu’on affiche. Celle qu’on vit, quand personne ne regarde.

« C’est à travers nous que les valeurs se pérennisent ; tant que nous transmettrons cet héritage, notre histoire ne s’arrêtera pas. »

 

La mode ? Non. Le language de mon histoire.

Je n’ai pas “choisi” la mode. Elle faisait déjà partie de moi.

À la maison, les femmes s’habillaient avec intention. Le wax vibrait sur leurs épaules comme une armure douce.

La sapologie congolaise m’a appris que bien s’habiller, c’est revendiquer. C’est refuser de se faire oublier.

J’ai compris que je pouvais mêler tout ça : mes racines, ma foi, ma créativité. Et que chaque robe pouvait devenir une page d’histoire.

 

Le logo, c’est une déclaration.

Ce n’est pas du design pour faire joli. C’est du sens.

Il reflète les valeurs qui m'animent et l'amour que ma grand-mère savait offrir.

Le symbole de l’infini incarne ce qu'elle nous a transmis : des qualités intemporelles qui vivent encore à travers chaque pièce signée Anna Wans

Elle vivait selon ce proverbe :

“Sapato ata ko etengama, lokolo ekoboya te.”

Même usée, la chaussure reste fidèle au pied.

Et ce nom, Anna Wans, c'est tous sauf un simple nom de marque. C'est ma manière de dire merci. de lui dire que je perpétue ce qu'elle m'a donné à travers ce que je fais.

 

Ce que tu portes, c’est une mémoire vivante.

Aujourd’hui, je vois Anna Wans comme un mouvement. Une manière de transmettre, de sublimer, de réchauffer les cœurs. Chaque pièce est pensée comme un message, chaque collection comme un chapitre de ce récit que j’écris avec elle, pour elle, et pour toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans ces valeurs.

Parce qu’au fond, tant que la grâce, la compassion et l’amour trouvent un espace pour s’exprimer, alors notre histoire ne cessera jamais de vivre.